L’autrice-compositrice-interprète montréalaise Zoe Sanders propose
, un premier EP où sa pop intelligente se pare de doux accents dance et électro.Zoe Sanders a confié la réalisation de cet opus aux talentueux Alexis Aubin-Marchand et Thomas B. Champagne, alias lefutur, qui cosignent également la musique et les arrangements. En parfaite symbiose, le trio a créé en studio huit pièces groovy qui abordent des thèmes universels d’une perspective toute personnelle.
De sa voix joliment éraillée, Zoe Sanders scrute les habitudes et les travers de sa génération à l’ère des médias sociaux, où le paraître prime souvent sur l’être. « Plump your lips / Arch your back / Stack your likes / Social lights / Girl you’re trying hard / Who are you trying for? », chante-t-elle avec lucidité sur la pièce-titre. Dans la même veine, la ballade Superficialies nous invite à être nous-mêmes et à montrer tel que nous sommes, et non à travers des photos ou des publications complaisantes.
Qu’elle renonce à l’amour à sens unique (
), qu’elle se penche sur l’importance de cultiver ses relations ( ) ou qu’elle soit prête à tout faire pour ceux et celles qu’elle aime (Dig a Hole), Zoe Sanders fait preuve d’une même justesse de ton, tour à tour touchante, incisive et vibrante. Et elle est tout aussi convaincante lorsqu’elle monte le tempo d’un cran sur , un brillant hymne au célibat composé avec Soran, qui en signe la réalisation, et sur la bondissante Dance Floor, une invitation à lâcher son fou et à profiter du moment présent.La recherche d’une connexion véritable revient à l’avant-plan sur la dernière chanson de l’EP,
, une pièce dépouillée où elle dépose sa voix sur des accords de piano, révélant du même souffle une grande vulnérabilité.Cette première offrande est accompagnée du vidéoclip de la pièce
, réalisé par Juan Andres Rueda et mettant en vedette la jeune chanteuse ainsi que Vassili Antoine-Baroni.